Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a tragiquement échoué à deux reprises en raison de perceptions erronées :

Il a permis au Qatar de soutenir Gaza avec des centaines de millions de dollars par an, dont une partie a finalement été détournée pour l'achat d'armes et la construction de tunnels. Netanyahou voulait séparer le Hamas de l'AP ("divide et impera"), mais il est parvenu à l'inverse. En 2019, il a déclaré au groupe parlementaire de son parti : "Quiconque s'oppose à un État palestinien doit soutenir la livraison de fonds à Gaza, car le maintien de la séparation entre l'AP en Cisjordanie et le Hamas à Gaza empêchera la création d'un État palestinien."

L'idée de pacifier et de stabiliser Gaza était anhistorique, car elle rend les extrémistes encore plus affamés, comme l'ont prouvé Adolf Hitler et l'apaisement raté du Royaume-Uni et de la France dans les années 1930. Il a nourri le monstre.

Le 7 octobre 2023, la plupart des forces armées se sont retirées en Cisjordanie et les habitants de la frontière de Gaza sont restés sans protection.

Même plusieurs avertissements de femmes soldats chargées de la surveillance à la frontière de Gaza (appelées tatzpitaniyot en hébreu, utilisant des ballons et des caméras) et des rapports des services de renseignement égyptiens n'ont pas été pris au sérieux. Il était aveugle.

Tout cela était très naïf et équivalait à une "faiblesse provocatrice" qui alimentait le zèle des terroristes du Hamas.

Le manque de sympathie après les massacres brutaux du 7 octobre 2023, blâmant indirectement Israël pour les massacres du Hamas, en particulier dans le monde musulman, le vote de 120 pays à l'ONU le 26 octobre 2023, contre une réponse militaire de Tsahal à Gaza et l'abstention de 45 États l'ont prouvé avec toute la brutalité voulue :

Israël fait cavalier seul avec les États-Unis lorsque cela est vraiment important.

L'ONU, qui fait preuve d'un parti pris pro-palestinien, est toujours contre Israël.

Elle est perçue par une majorité des deux tiers des anciens pays coloniaux du monde comme une "colonie résiduelle d'hommes blancs supprimant la population locale". Ils considèrent les terroristes comme des "forces de libération" positives. Nombre d'entre eux ont lutté pour l'indépendance contre les puissances coloniales dans les années 1960.

L'agence des Nations unies en charge depuis 1948 est l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour la Palestine (UNRWA). Son personnel est essentiellement composé de Palestiniens locaux. Elle est influencée par la propagande haineuse et les partisans de la terreur. Elle n'est pas la solution, mais une partie du problème.

Le canal Telegram de 3 000 enseignants de l'UNRWA à Gaza a été rempli de messages promouvant la terreur du Hamas, faisant l'éloge des tueurs du 7 octobre 2023 en tant que "héros" ou "martyrs", appelant à l'exécution des otages. Abdallah Mehjez, enseignant à l'UNRWA, a exhorté les civils à "servir de boucliers humains" et a refusé les évacuations. En janvier 2024, des rapports indiquent que certains employés de l'UNRWA ont participé au massacre lui-même et que dix pour cent d'entre eux à Gaza seraient des membres du Hamas. En conséquence, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Allemagne et d'autres pays ont temporairement suspendu leurs paiements. Les employés ont été licenciés par le commissaire général Philippe Lazzarini et une enquête a été ordonnée.

En février 2024, les FDI ont découvert un puits de tunnel près d'une école de l'UNRWA, menant à un tunnel terroriste souterrain sous le siège principal de l'UNRWA à Gaza : "Les forces ont trouvé à l'intérieur du tunnel une infrastructure électrique reliée au siège principal de l'UNRWA, ce qui suggère que l'UNRWA alimentait le tunnel en électricité - générée par le carburant fourni par l'aide humanitaire. Ce tunnel de 700 mètres de long et de 18 mètres de profondeur contenait plusieurs portes anti-explosion et divers moyens de renseignement saisis par les forces. Les renseignements et les documents trouvés ont confirmé que les bureaux étaient utilisés par les terroristes du Hamas. De grandes quantités d'armes, dont des fusils, des munitions, des grenades et des explosifs, ont été découvertes cachées dans les bureaux de l'immeuble".

Après tous ces scandales, le directeur de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a refusé de démissionner.

L'ONU a échoué pendant trois générations, en maintenant le conflit à l'état d'ébullition et non en le pacifiant. C'était et c'est toujours précisément l'objectif stratégique de la majorité de ceux qui détestent Israël. Une mauvaise politique de l'ONU sur le dos de la population pauvre, dont les souffrances ont été perpétuées. Une perversion de la Charte des Nations unies. Une comparaison avec l'Allemagne montre clairement l'écart : pas moins de 12 millions de réfugiés déplacés (17x plus) de l'Est ont été intégrés avec succès à l'Ouest en quelques années seulement après 1945.

Pendant plus de sept décennies, les Nations unies ont été incapables de mettre en place une administration locale autonome dans les villes et les villages. Il y avait assez d'argent disponible, des milliards de dollars. Mais trop de corruption. Trop peu d'argent pour les investissements futurs. Financement indirect des tunnels, des armes, des terroristes et de la propagande haineuse dans les écoles. Des faits bien documentés, mais ignorés par les États bailleurs de fonds et les Nations unies. C'est un gâchis dysfonctionnel sous l'héritage doré des Nations unies.

Il y a eu trois nakba, ce qui signifie "catastrophe" en arabe :

Lorsque 700 000 Palestiniens ont été exilés et qu'ils n'ont pas été suffisamment intégrés par leurs voisins arabes pour les aider à construire une nouvelle vie heureuse pendant trois générations. Et quand 605 000 Juifs ont été exilés de leurs maisons dans les pays arabes.

Après tout ce drame sans fin, la question principale ne devrait plus être : pro-Israël ou pro-Palestine ? La question cruciale est plutôt : qu'est-ce qui rend les Israéliens et les Palestiniens heureux ? Quelle vie veulent-ils mener ? Une lutte sans fin ? Un régime totalitaire dirigé par des extrémistes ou la liberté et la prospérité dans une démocratie qui fonctionne, comme l'ont choisi les 12 millions de réfugiés expulsés d'Allemagne. Ou peut-être vivre comme à Dubaï ou au Qatar.

Nous avons besoin d'une nouvelle grande vision d'un ordre d'après-guerre caractérisé par la paix, la liberté et la prospérité. Un bien pour tous ceux qui vivent en Terre Sainte. Cette tâche est un don de Dieu.

La Chine et la Russie adorent clouer à nouveau le bec à leur principal adversaire, les États-Unis, au Moyen-Orient, et enflammer le Nouveau Sud contre Washington. Cette pratique réduit l'attention et la pression internationales sur leurs propres politiques agressives à l'égard de l'Ukraine ou de Taïwan.

La plupart du temps, l'Europe préfère les paroles creuses. Elle a adopté un point de vue opportuniste en refusant de se frotter à tant d'autres pays au sein de l'ONU, à quiconque dans le monde arabe et aux manifestants pro-palestiniens dans son propre pays.

L'Iran chiite, qui a la perspective de posséder bientôt des armes nucléaires, a besoin de ses mandataires radicaux (comme le Hamas, le Hisbollah et les Houthis) pour contenir les États-Unis et l'Arabie saoudite sunnite et dominer le Moyen-Orient.

Les pays arabes continuent de céder à la pression de la rue et à la propagande d'Al Jazeera. Beaucoup se méfient du Hamas mais préfèrent se taire.

Israël ne sera jamais en mesure de changer cela dans un avenir proche. Le dénigrement et la culpabilisation d'Israël, qui durent depuis des décennies, sont trop séduisants pour les politiciens conventionnels de tous bords dans de nombreux pays.

Il ne faut donc pas s'attendre à un plan de paix acceptable et créatif. La pression des radicaux, de la population incitée et des médias est trop forte pour cela, et le bénéfice propre des politiciens arabes est trop faible. Des bulles de savon. C'est pourquoi tant d'efforts ont échoué.

Il en allait tout autrement lorsqu'il existait des intérêts et des avantages communs tangibles avec des voisins tels que l'Égypte ou la Jordanie. Cela a fonctionné.

Israël doit comprendre cette crise comme un "temps de changement", comme une invitation à tout repenser et à tout planifier. Se détourner des vieux chemins et des œillères. Un tournant. Un nouveau départ.

Suivant l'exemple du premier chancelier allemand Konrad Adenauer aux heures les plus sombres de l'histoire allemande en 1945, Israël devrait s'inspirer de la sagesse du génie Albert Einstein. Il est notre modèle et le symbole de l'humanité, de la créativité et de l'intellect pour tout Mission Future.

Einstein a dit :

"L'imagination est plus importante que la connaissance.

"Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes du monde au même niveau de pensée que celui avec lequel nous les avons créés.

"La définition de la folie est de faire la même chose encore et encore et de s'attendre à des résultats différents.

C'est pourquoi Israël doit planifier et essayer quelque chose de nouveau et de visionnaire avec humanité, créativité et efficacité. L'ancienne approche a échoué.

Israël devrait tirer une leçon de l'histoire de l'Allemagne après 1945 : Développer une grande vision positive pour l'avenir, une Terre SainteMission Future avec une Union de la Terre Sainte, un projet que l'UE a commencé dans les années 1950.

4. 4.

Israël ne doit pas attendre un accord avec l'OLP ou les États arabes, mais commencer dès maintenant à mettre en œuvre la paix, étape par étape, pierre par pierre.

Une stratégie de puzzle active, pragmatique et indépendante, avec des centaines de pierres de la paix patiemment placées.

Une double stratégie de bricolage de facteurs de paix durs et doux.

Inclure la réconciliation avec les Palestiniens modérés, promouvoir le respect - au lieu de l'idéologie du "Grand Israël". Réduire progressivement les radicaux des deux côtés grâce à une politique d'endiguement pour la paix.

Avec une Mission Future de cœur et d'esprit, fondée sur l'humanité (liberté et tolérance), la créativité et l'efficacité.

C'est ce que l'ancien chef du Shin Bet (1996-2000), l'amiral Ami Aylon, réclame depuis des années :

"Nous devons changer complètement notre attitude. Il y avait un manque total de compréhension de ce qu'est réellement le Hamas. On pensait que nous pouvions le gérer. En conséquence, nous avons renforcé le Hamas et transféré des fonds. Nous pensions séparer le Hamas à Gaza de l'OLP en Judée et en Samarie. Les chefs du Shin Bet ont résisté jusqu'au bout et ont averti l'échelon politique.

Le Hamas est une organisation fondamentaliste qui, lorsqu'elle ne réussit pas, se radicalise. C'est ce qui s'est passé avec les Frères musulmans et Al-Qaïda en Irak, qui est devenu ISIS. Le Hamas est une mutation cruelle d'ISIS. Nous devons éliminer sa force militaire et son leadership politique. Il ne s'agit pas d'une guerre de vengeance, mais de défense. Mais nous ne sommes pas en guerre contre le peuple palestinien. Nous sommes maintenant dans une guerre sans objectif politique.

Le Hamas est une idéologie qui ne peut être éliminée par la force, enracinée parmi des millions de personnes. Il ne peut être éliminé que par une idée qui surmonte cette idéologie. Un horizon politique. Un règlement politique. Cela prendra des années. Les groupes pragmatiques de la société palestinienne doivent être renforcés. L'Autorité palestinienne n'en est pas capable".

Le professeur Sari Nusseibeh, militant palestinien pour la paix, l'a également demandé :

"Il y a actuellement de la colère des deux côtés. Les Palestiniens vivent constamment sous la menace et la violence. Si des élections avaient lieu aujourd'hui, beaucoup voteraient pour le Hamas. Nous devons nous attaquer aux racines. Nous ne pourrons parvenir à la paix que si chaque partie est prête à accepter, reconnaître et respecter pleinement l'autre. Nous devons être en mesure de nous faire à nouveau confiance. Israël s'est appuyé uniquement sur sa puissance militaire. Il devrait plutôt construire des ponts vers le cœur des Palestiniens".

Intégrer dans les plans les meilleures pratiques du monde entier ainsi que la sagesse et les idées des amis arabes, comme les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc, l'Égypte ou la Jordanie, y compris les idées de l'Arabie saoudite. Discuter également avec le Qatar.

Laissez la paix couler goutte à goutte jusqu'à ce qu'elle devienne un fleuve puissant.

Avec un nouveau design solide et grandiose.

Il ne s'agit pas d'un vœu pieux.

Il ne s'agit pas d'un nouveau vin dans de vieilles bouteilles.

L'ancienne stratégie de paix, à savoir la solution à deux États - aujourd'hui à nouveau présentée comme l'objectif du philosophe et du diplomate par la Maison Blanche, les Européens et certains gouvernements arabes - est construite sur des sables mouvants sans programme de réconciliation et de réforme et est vouée à l'échec si les radicaux prennent le pouvoir dans le nouvel État palestinien .

Selon une approche comparable, la rétrocession de la bande de Gaza en 2005 (planifiée très naïvement par la conseillère à la sécurité nationale des États-Unis et plus tard secrétaire d'État Condolezza Rice) a été bâtie sur du sable et a échoué avec l'expulsion du Fatah par le Hamas en 2007.

L'ordre de rétablissement de la paix est crucial. Israël a commis une erreur en se retirant de la bande de Gaza. Les colonies israéliennes qui s'y trouvaient ont même été détruites au préalable, ce qui est un signe de haine.

Par conséquent, il est erroné de se concentrer uniquement sur une solution à deux États.

Ce qu'il faut, c'est une stratégie globale plus large et plus intelligente qui englobe ces pierres angulaires :

L'objectif global devrait être une Union de la Terre Sainte, comprenant Gaza, la Palestine, Israël ainsi que la Jordanie, la grande solution de paix . Elle a besoin de la réconciliation en tant qu'âme.

Cela commence par des projets communs (comme dans l'Union européenne dans les années 1950) et une Grande Réconciliation. Ce nouveau projet doit être planifié, annoncé par Israël et ses partenaires, négocié avec l'Arabie Saoudite, l'Égypte et la Jordanie ainsi qu'avec les partenaires de l'accord d'Abraham, et signé dès que possible. Donner à tous les peuples de la région un signe clair d'espoir, de dignité et de paix. Contenir les forces radicales.

Après cette première phase de refroidissement et de réconciliation et une réforme démocratique de l'AP (qui pourrait durer cinq ans), le nouvel État palestinien est mis en place, ou une association de la Cisjordanie avec la Jordanie est vouée à suivre. Les conditions et les frontières sont négociées au cours de la période de refroidissement, avec le soutien des États-Unis, de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et des pays signataires des accords d'Abraham.

Tout financement pour la Palestine, comme pour l'UNRWA, doit être arrêté maintenant et canalisé vers une Fondation de l'Union de la Terre Sainte plus efficace et plus crédible, qu'il vaudrait mieux établir loin de Genève afin d'éviter la corruption. Cette fondation ne serait pas contrôlée par l'ONU, qui a échoué de façon spectaculaire, n'est plus transparente et n'est plus crédible, mais par un conseil composé de tous les donateurs. Contrôlée en ligne et publiquement, avec des rapports annuels et des rapports sur l'IA destinés aux citoyens.

Le concept de "terre contre paix" ou de "profondeur stratégique" est aujourd'hui dépassé.

Cela semble absurde : les Israéliens et les Palestiniens se disputent encore des oliviers et des terres pauvres sans beaucoup de revenus, comme ils le faisaient dans les années 1940.

Aujourd'hui, cependant, la prospérité d'un État dans la quatrième révolution industrielle n'est plus une question d'agriculture et d'oliviers, mais d'infrastructures modernes, d'éducation et de connaissance. Il s'agit d'usines INTEL ou TESLA et d'hôtels de luxe en Cisjordanie avec des milliers d'emplois bien rémunérés. C'est pourquoi Singapour, Dubaï, Doha, les États-Unis et l'Europe sont des lieux de prédilection pour de nombreux jeunes Palestiniens. C'est pourquoi ils quittent la Palestine, qui reste un endroit plus ou moins pourri. Sans les quelques personnes talentueuses, pas d'avenir.

Le soutien apporté à l'Autorité palestinienne jusqu'à présent a empêché tout cela en raison d'une conception dépassée, de la corruption et de l'incompétence. Si cette approche dépassée de l'ONU se poursuit, il n'y aura pas de bon avenir pour la jeune génération.

Les colons israéliens aiment parler de profondeur stratégique, qui peut être nécessaire à la défense. Mais à l'ère des satellites, des missiles, des drones et de la cyberguerre, ce n'est plus une question de quelques kilomètres qui permettent à un char ou à des soldats d'avoir une longueur d'avance lors d'une attaque. Il s'agit de nouvelles défenses intelligentes, comme Arrow 3 contre les missiles. Il s'agit de renseignements et d'alertes préalables et de la manière de les interpréter correctement. Mais c'était précisément le point faible du 7 octobre 2023. Il est nécessaire de repenser la sécurité. Plus de terres ne signifie pas plus de sécurité.

Le statut de Jérusalem est toujours considéré comme un obstacle. Au contraire, elle devrait être considérée comme la nouvelle ville sainte de la réconciliation, de la dignité pour tous, de l'espoir et de la paix.

En 1947/48, l'ONU a proposé un statut de neutralité pour le centre. Cela correspond à l'importance et à la dignité de cette ville, qui est sacrée par trois religions.

Un nouveau statut neutre de la vieille ville pourrait être négocié et façonné par les principaux dirigeants des trois religions abrahamiques influentes.

Ce serait un grand signe de réconciliation.

Jérusalem devrait devenir le siège de l'Union de Terre Sainte, dans la vieille ville et au centre. Une maison de la famille d'Abraham, comme celle qui a été construite à Abu Dhabi en mars 2023, devrait être érigée à côté. Elle pourrait devenir un centre politique d'établissement de la paix régionale, ce qui répondrait à l'objectif religieux des trois religions.

8.

Ne vous concentrez plus sur les dirigeants de l'Autorité palestinienne. Elle est trop vieille, trop inefficace et figée dans le passé.

Aider à établir un nouveau parti démocratique pour la Palestine Mission Future démocratique pour la Palestine, qui partage la vision de la démocratie, de la liberté, de la prospérité et de la paix. Renforcer les jeunes qui pensent comme leurs contemporains en Israël ou en Europe.

9.

Annoncer et mettre en place progressivement une nouvelle zone économique, l'Union de Terre Sainte .

En utilisant l'UE comme modèle, qui a développé progressivement un nouvel ordre de paix à partir de 1950 dans une Europe déchirée par la guerre.

Cette Union de la Terre Sainte comprendrait Israël, Gaza et la Palestine, et peut-être aussi la Jordanie. Plus tard, elle pourrait englober le Liban et l'Égypte au sein d'un conseil régional.

Commencer à concevoir un plan économique comme en Europe après la Seconde Guerre mondiale, pour une nouvelle Union de Terre Sainte .

C'est la voie de la paix, comme l'histoire l'a montré en Europe.

Il s'agit notamment d'un vaste programme d'investissement, de réformes de l'Autorité palestinienne et d'un État moderne conçu pour le^XXIe siècle.

Utiliser les meilleures idées du plan Trump à partir de 2020 avec un investissement de 50 milliards de dollars. Ce plan détaillé peut être mis en œuvre en plusieurs parties, même sans l'accord de l'OLP et de tous les États arabes. Combinez-le avec d'autres idées dans différents outils d'action pour une nouvelle Mission Future Terre Sainte.

Soutenu par les États-Unis, l'Union européenne, le Qatar et l'Arabie saoudite. Avec une nouvelle direction conjointe de jeunes Israéliens et Palestiniens. Promotion d'entreprises communes, de projets hydrauliques, d'écoles, d'universités, d'autoroutes ou d'exploitations agricoles.

N'attendez pas un traité de paix. Agissez dès maintenant.

Commencez dès aujourd'hui et construisez la paix pas à pas.

Abattez le mur de la méfiance et de la haine pierre par pierre.

Apprenez des artisans de la paix dans le monde.

La paix sera finalement atteinte.

Toutes les idées commençant par un grand accord de paix ont échoué depuis 1936 et échoueront dans un avenir proche.

Laisser les détails controversés en suspens. Intégrer tout le monde, sauf les extrémistes.

Contenir les radicaux.

Tolérance zéro pour l'intolérance.

Priver les extrémistes de leurs viviers de haine qui engendrent des terroristes.

Empêchez-les de conquérir l'âme et le cœur des gens.

Divide et impera.

10.

La vision et le concept de la Terre Sainte doivent être fondés sur l'humanité, ce qui inclut la liberté et la tolérance. Dans ce concept, il n'y a pas de place pour les extrémistes de toutes sortes et des deux côtés. Contenez-les et mettez-les en accusation.

La nouvelle politique devrait être basée sur un "cœur pensant et un esprit aimant".

Une Realpolitik avec du cœur et de l'esprit, avec de l'humanité, de la créativité et de l'efficacité.

Ce qu'il faut, c'est un nouveau leadership jeune en Palestine, des artisans de la paix, comme Adenauer et de Gaulle en Europe, ainsi qu'une politique de réconciliation claire.

Les capacités de défense et les actions militaires contre les terroristes sont nécessaires et contribuent à défendre la paix et la liberté.

Bien entendu, la paix pour Israël repose sur des forces de dissuasion crédibles, y compris des armes nucléaires. Il s'agit là d'une nécessité fondamentale.

Mais les faucons ne peuvent à eux seuls apporter une paix durable à Israël.

Il manque quelque chose d'important.

Incorporer la détente et la réconciliation comme des éléments importants de la raison d'être de l'État d'Israël. Pour survivre, Israël a besoin d'une nouvelle stratégie de survie créative et double : Uzi et rameau d'olivier ou faucon et colombe. La politique israélienne actuelle, qui ignore cette stratégie prometteuse de rétablissement de la paix, a échoué le 7 octobre 2023, dans le sang et les larmes.

La réconciliation devrait être de plus en plus au centre de la politique israélienne, en tant que deuxième pilier manquant d'une stratégie de paix réussie.

Eric Hoffer a dit : "Une guerre n'est gagnée que lorsque vous avez fait de votre ennemi votre ami". L'Allemagne a réussi à atteindre cet objectif après 1945 avec ses anciens ennemis jurés, la France et le Royaume-Uni, ainsi qu'avec la Pologne.

La réconciliation doit commencer chez soi. La paix a besoin d'un Israël uni.

Faire d'Israël une autocratie théocratique et nationaliste était un plan d'ensemble visant à diviser le pays, à le déchirer avant l'attaque et à affaiblir sa force. Cela n'a profité qu'aux ennemis des Juifs.

S'accrocher malgré les protestations de tant de personnes, en particulier des jeunes, l'avenir d'Israël, n'était ni sage ni productif. C'était la tragédie avant la tragédie.

Il est important d'abandonner les idées controversées de réforme judiciaire (déjà stoppées par les tribunaux), d'intégrer les manifestants dans la famille israélienne et d'unir le peuple.

Il est essentiel de suivre la jeune génération et ses rêves, et non les grands-pères.

Il est important de réconcilier les militants de la paix et les colons en renforçant le dialogue, la langue maternelle de l'humanité. Il permet de transformer les ennemis en adversaires et les adversaires en nouveaux amis.

13.

 Une réconciliation pragmatique avec de nombreuses étapes amicales, des symboles d'espoir pour les Palestiniens et les Juifs est également nécessaire, comme l'ont fait les Allemands.

Suivez le rabbin Hillel l'Ancien, qui a dit :

לחברך תעשה אל עליך ששנוא מה

Rabbi Hillel l'Ancien, Sabbath 31a :
"Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te fassent.

Améliorer la vie des Palestiniens et les rendre plus heureux.

En Israël, en Cisjordanie et à Gaza après la guerre.

Contenir les radicaux à l'intérieur et à l'extérieur.

Les gens heureux ne tuent pas, ne font pas la guerre.

Rendre les Palestiniens plus heureux et les Israéliens plus sûrs.

Pour plus de détails, lisez notre proposition d'action "Bonheur" ici.

Entamer un large dialogue au niveau local et régional avec tous les groupes.

Créez vos propres grandes plateformes de forum de réseau social "Mission Future Holy Land " pour des millions d'internautes palestiniens (comme Taiwan, l'Islande, l'Estonie l'ont fait avec succès pour leur peuple) pour discuter et contenir la haine et la propagande (utilisez Your Priorities, pol.is, Mission Future AI).

Faites du plus grand nombre possible de Palestiniens vos nouveaux amis.

Donnez-leur de l'humanité, de l'espoir, de la dignité, des emplois et de la liberté.

Une vision de la vie heureuse bien meilleure que la terreur.

Jusqu'au 7 octobre 2023, la stratégie de M. Netanyahou est inverse.

Mais elle a échoué.

Einstein nous a dit : "Ne pas répéter encore et encore et s'attendre à d'autres résultats".

En 2018, une loi a été adoptée qui définit Israël comme "l'État-nation du peuple juif" et déclare également que "les Juifs ont le droit unique d'exercer l'autodétermination dans ses territoires". Une provocation frontale et énorme contre les 21 % d'Israéliens non juifs et les Palestiniens de Cisjordanie, qui s'éloigne de la déclaration des pères fondateurs d'Israël et d'Hillel l'Ancien, ainsi que de la vraie religion. Une voie sans issue qui se terminera dans le sang et les larmes le 7 octobre 2023.

Le rêve des sionistes religieux ultra-orthodoxes de judaïser les terres occupées, d'étendre les colonies, de chasser la population palestinienne en l'humiliant et d'en faire une partie d'Israël, doit rester un mauvais rêve.

Premièrement, elle est contraire au droit international. Deuxièmement, c'est un péché contre le véritable enseignement du judaïsme. Troisièmement, elle détruit Israël à la toute fin, de l'intérieur et de l'extérieur, comme l'ont fait les nationalistes allemands de 1933 à 1945. Quatrièmement, pour la sécurité au 21e siècle, le territoire n'est plus aussi crucial qu'il l'était. Cinquièmement, la paix véritable vaut mieux que de posséder davantage d'oliviers.

Cette vieille pensée étroite n'est pas la résurrection mais le début de la fin d'Israël.

Apprenez des artisans de la paix qui ont réussi.

La méthode Sant'Egidio pour le rétablissement de la paix a été développée lors de l'implication et de la médiation réussie de la guerre intérieure au Mozambique (1977-1992). Elle est axée sur le développement de nombreuses relations personnelles. La compréhension des cultures des parties belligérantes impliquées est cruciale. Créer une atmosphère de coopération. Impliquer tous les acteurs étatiques et non étatiques. Pas de pression ni d'ultimatum. Utiliser un réseau de contacts. En bref, un dialogue large, ouvert et long, dans le respect de tous. Sant'Egidio montre le besoin de respect mutuel en Terre Sainte et le besoin de dialogue pour mettre fin à la haine et à la guerre.

S'inspirer de Nelson Mandela et de Desmond Tutu et mettre en place des commissions "Vérité et réconciliation ", comme en Afrique du Sud.

Demandez au pape François et à Ahmed el-Tayeble Grand Imam d'Al-Azhar et d'Al-Azhar Al Sharif au Caire, de conseiller les réunions de réconciliation de l'Union de Terre Sainte.

Intégrer leur sagesse et leur influence, comme le document historique sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble, signé à Abou Dhabi le 4 février 2019. Intégrer la sagesse des grands rabbins. Faire de la paix en Terre sainte une question de religion et d'amour pour l'humanité.

16.

 Prendre exemple sur les Émirats arabes unis et copier leur politique de tolérance religieuse. Nommer un nouveau ministre de la tolérance et rédiger un programme national de tolérance .

Faire de cette question une tâche importante de la politique israélienne. Annoncer, financer et construire une nouvelle maison de la famille d'Abraham, comme cela a été fait à Abu Dhabi, comprenant une mosquée, une église et une synagogue.

Construire une nouvelle université de Terre sainte dans la ville de Gaza, avec le soutien de l'Arabie saoudite.

Libérer Gaza du Hamas.

Payer pour les dommages causés aux civils à Gaza, comme c'est la coutume dans le monde arabe, et faire preuve de bonne volonté.

Construire un hôpital. Aider l'agriculture.

Établir un nouveau gouvernement jeune Mission Future Gaza de paix et de prospérité, et non l'ancienne OLP. Demandez conseil au Prince Vert.

Faire de Gaza une vitrine de la coexistence.

Contenir le poison de la propagande haineuse biaisée dans les médias.

Y compris Al Jazeera, CNN, YouTube, TikTok ou Facebook. En documentant toutes les frappes aériennes et les informations et en corrigeant la propagande dans les 24 heures en ligne. En contactant les annonceurs dans chaque cas pour qu'ils cessent de financer la propagande haineuse avec leur argent.

19. Soyez positifs. L'Allemagne a prouvé qu'un nouvel ordre de paix est possible après les heures les plus sombres de la haine et du meurtre. Après 1949, l'Allemagne s'est relevée de ses ruines. En 1990, elle a été réunifiée. De tels miracles peuvent se produire. Faites en sorte qu'ils se produisent.

A partir de notre analyse historique et politique approfondie de la réconciliation dans différentes parties du monde, Mission Future AI propose ces 18 outils matériels et immatériels pour une réconciliation réussie entre Israéliens et Palestiniens.

Lisez notre manuel d'action sur la réconciliation ici.

La réconciliation en Terre Sainte pourrait commencer par ces propositions :

(1) N'abandonnez jamais l'espoir d'une réconciliation. Des miracles se produisent. Soyez optimiste.

Cela peut sembler être une mission impossible. Soyez optimiste. Soyez positif et regardez l'histoire en face. Des miracles de réconciliation ont déjà eu lieu à plusieurs reprises.

Voici trois exemples, comme dans un film hollywoodien avec des fins heureuses :

Pendant des siècles, l'Allemagne et la France ont été des "ennemis jurés". Elles se sont livré pas moins de trois guerres en l'espace de 74 ans (1871 ; 1914-18 ; 1940-45). La première a été remportée par l'Empire allemand. La France a gagné les deux dernières. Qui aurait osé penser à une réconciliation franco-allemande, voire à une amitié, après 1945 ? Et pourtant, elle s'est forgée. Par des hommes politiques courageux, de cœur et d'esprit.

Après la défaite totale de l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'elle a perdu les grands territoires orientaux qui étaient allemands depuis des siècles (Silésie, Poméranie, Prusse orientale) au profit de la Pologne et de l'URSS, avec l'expulsion brutale de 12 millions d'Allemands, qui aurait pu penser que cette situation initiale pourrait être résolue pacifiquement avec le pardon et un avenir commun au sein de l'Union européenne et de l'OTAN ?

Qui aurait pu penser que des soldats qui se sont affrontés pendant la Seconde Guerre mondiale pourraient un jour devenir des partenaires au sein de l'OTAN ?

Le général Johannes Steinhoff (mentor du fondateur de Mission Future , le Dr Hubertus Hoffmann) en est un exemple. Steinhoff était un as de l'aviation qui a tué 136 personnes. Il a reçu la Croix de chevalier avec feuilles de chêne et épées. Un héros dans l'Allemagne nazie. Lorsque la Bundeswehr a été créée en 1955, il a rejoint cette nouvelle armée démocratique au sein de l'alliance de l'OTAN. Il devient inspecteur de l'armée de l'air et, en 1971, le militaire le plus haut gradé de l'OTAN en tant que président du Comité militaire. Son adjoint américain est le général de corps d'armée Edward Rowny (également mentor du Dr Hoffmann), qui avait combattu Steinhoff et les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est désormais son subordonné. Ils deviennent les meilleurs amis du monde.

Le meilleur ami du Dr Fritz Kraemer était Ed Rowny. Il a dû quitter l'Allemagne ("avec deux doctorats et un monocle", Gen John William Vessey Jr, président du JCS) en 1939 en raison de ses origines juives. Il a été incorporé dans l'armée américaine en 1944, où il a rencontré Henry Kissinger, 19 ans, un juif de Fürth qui s'était réfugié à New York avec ses parents. Kraemer, son aîné, devient son mentor de fer. Tous deux ont combattu dans la 84e division d'infanterie américaine contre l'Allemagne nazie lors de la bataille des Ardennes et ont libéré un camp de concentration près de Hanovre. Kissinger a perdu 12 membres de sa famille dans l'Holocauste. Le père du Dr Kraemer, le Dr Georg Kraemer, est mort dans le camp de concentration de Theresienstadt. Néanmoins, aucun d'entre eux n'était amer.

De 1978 à 2003, M. Kraemer est devenu le mentor de M. Hubertus Hoffmann, avec qui il a fondé le World Security Network.

Nous avons rencontré Henry Kissinger à plusieurs reprises, la dernière fois à l'occasion de la fête organisée pour son 100e anniversaire dans son ancienne ville natale de Fürth, en Bavière, pour parler de Mission Future AI.

Les anciens Allemands et les nouveaux Américains se sont réconciliés avec leur ancienne patrie. Ils ont fait la différence entre les méchants nazis et les Allemands séduits. Ils ont fait campagne pour la protection de Berlin pendant les blocus, l'intégration dans l'OTAN et la réunification. Le chancelier Helmut Schmidt, qui avait servi comme premier lieutenant dans la Luftwaffe, est devenu le meilleur ami de Kissinger.

La dissolution silencieuse de l'armée nationale populaire (NVA) de la RDA socialiste et l'intégration de jeunes officiers de la NVA dans l'armée de l'ennemi en 1990 ressemblent presque à une tragicomédie.

Jusqu'alors, ils s'étaient affrontés lourdement armés comme des ennemis, prêts à tout moment à se rapprocher des Allemands en tant qu'Allemands. L'inspecteur général de la Bundeswehr de l'époque, le général Klaus Naumann, a raconté à Mission Future cette histoire unique de la réconciliation de deux armées allemandes :

En 1990, le parlement de la RDA(Volkskammer) décide d'adhérer à la République fédérale d'Allemagne. Le 23 août 1990, le ministère du désarmement et de la défense donne l'ordre de démilitariser les véhicules de combat, les navires et les avions des forces de la NVA. Le 3 octobre 1990, réunification de l'Allemagne conformément à l'article 23 de la Grundgesetz.

Pas d'humiliation. Pas de cris de triomphe. Au contraire, une approche respectueuse des anciens ennemis de l'ANV dans des milliers de réunions et dans des décisions amères.

Jamais une armée ennemie aussi importante n'avait été démantelée de manière aussi pacifique et des parties de cette armée intégrées dans ses propres forces armées. Cette attitude respectueuse a contribué à la réconciliation d'une Allemagne divisée.

Lors de la démobilisation de l'ANV, les sites, les installations et le matériel ont été remis à la Bundeswehr, qui a procédé à la liquidation. La seule unité reprise à la NVA fut la minuscule base technologique pour le camouflage et la tromperie.

Sur les 36 000 officiers de la NVA, 11 000 ont demandé à rejoindre la Bundeswehr, dont 3 200 ont été transférés.

Ce qui a particulièrement impressionné l'actuel colonel Ralph Malzahn : "Les gens n'ont jamais été divisés en deux catégories, selon qu'ils venaient de l'Est ou de l'Ouest". Tout le monde avait les mêmes chances, mais on exigeait aussi la même chose de chacun. "On se sentait pris au sérieux et accepté en tant que camarade.

280 officiers de la NVA ont commencé leur formation préliminaire à l'école d'officiers de la Luftwaffe le 9 septembre 1990, afin de les préparer à leurs nouvelles fonctions d'officiers dans la Bundeswehr. La Luftwaffe a utilisé 24 avions à réaction MIG-29 est-allemands jusqu'en 2003.

Le 2 octobre 1992, d'anciens membres de la NVA ont rejoint l'ancienne Bundeswehr hostile en tant que soldats professionnels pour la première fois.

Aujourd'hui, trois des anciens ennemis du Pacte de Varsovie sont des généraux de l'OTAN dans une Allemagne démocratique et unie.

Ces trois exemples montrent de manière impressionnante que la réconciliation entre d'anciens ennemis est également possible aujourd'hui.

Même pour les Palestiniens et les Israéliens.

Rien n'est impossible.

Vous devez le vouloir, le lancer et le mettre en œuvre de manière créative et efficace.

(2) Besoin d'hommes d'État moraux et de femmes dirigeantes.

La responsabilité historique et politique exige que de véritables hommes d'État initient la réconciliation en Israël et en Palestine. Comme les exemplaires Konrad Adenauer et Charles de Gaulle ou Helmut Kohl et Nelson Mandela.

La réconciliation ne peut réussir que si les hommes politiques la prêchent et l'illustrent d'en haut.

La plupart des hommes politiques savent comment déclencher une guerre, mais où sont les artisans de la paix ?

L'objectif des vrais hommes d'État est de rendre les gens heureux - voir notre manuel d'action sur le bonheur pour plus de détails.

(3) Les champions d'or sont les catalyseurs.

La réconciliation a besoin de leaders spirituels, d'inspirateurs, de briseurs de glace, de personnes courageuses, de champions de la réconciliation avec le cœur et l'esprit. Et des pionniers inspirés, des milliers de participants engagés, un tsunami de réconciliation.

Il faut avoir le courage de la réconciliation.

(4) Symboles de réconciliation.

La réconciliation a besoin de symboles, qui attirent l'attention des gens et captent les souvenirs et l'espoir. Ils libèrent nos émotions, ce qui est nécessaire pour purifier les âmes.

Nelson Mandela est bien connu : lors de la finale de la Coupe du monde de rugby en 1995, le nouveau président portait la tenue de l'équipe nationale de rugby Springbok, entièrement blanche, qui a remporté la victoire. Une première célébration des citoyens blancs et noirs en Afrique du Sud.

Le chancelier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle ont célébré un mess de réconciliation pour la paix dans la cathédrale de Reims le 8 juillet 1962. La photo est devenue célèbre lorsque les deux hommes se sont embrassés. Les deux hommes d'État ont promis de promouvoir la réconciliation dans une Europe unie de paix et de liberté.

Le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl commémorent la bataille de Verdun en 1984. Ils se souviennent des victimes des deux camps de la Première Guerre mondiale et se tiennent la main en signe de réconciliation. (photo).

Helmut Kohl a célébré un mess de réconciliation entre Allemands et Polonais à Gut Kreisau le 12 novembre 1989, avec Tadeusz Mazowiecki, le premier Premier ministre polonais non communiste. L'archevêque Alfons Nossol a prêché. Les deux hommes d'État se donnent l'accolade avec le signe catholique habituel de la réconciliation. Pour la première fois, 3 000 personnes appartenant à la minorité allemande discriminée de Haute-Silésie, en Pologne, se sont présentées au public.

Nous avons visité l'impressionnant musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines à Washington DC. Il rappelle l'époque amère de l'esclavage, de l'exploitation et de la privation des droits des Noirs, transformés en machines à travailler. Au milieu d'un monde chrétien et d'une Amérique en quête de liberté. Quelle honte ! Le musée montre le chemin semé d'embûches vers l'émancipation et la libération, ainsi que les succès des brise-glaces de couleur. Un digne hommage aux victimes et aux libérateurs.

Le Mémorial des Juifs assassinés d'Europe(Denkmal der Ermordeten Juden Europas), situé au centre de Berlin, près de la porte de Brandebourg et du Reichstag, impressionne avec ses 2 711 dalles de béton gris disposées en grille sur une surface de 200 000 pieds carrés depuis 2005. Vous pouvez vous promener dans ce mémorial allemand de l'Holocauste et vous faire une idée du nombre monstrueux de six millions de Juifs assassinés. Tués à cause de la manie raciale d'une dictature totalitaire dans laquelle l'idéologie juge les gens, prive tous les opposants de leurs droits et les élimine en tant que "parasites du peuple". Une idéologie de génocide planifié, dont l'avertissement est toujours d'actualité.

Le mémorial montre que la réconciliation doit toujours commencer par l'hommage aux victimes du passé et la reconnaissance de la culpabilité. En d'autres termes, par l'expiation et la dignité. C'est la base.

(5) Symboles d'une réconciliation réussie.

Outre les combattants pour la réconciliation, un nombre croissant de symboles de réconciliation réussie est nécessaire.

En d'autres termes, des personnalités qui symbolisent le nouveau bien et la réconciliation réussie ainsi qu'une meilleure coexistence.

Au Musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines de Washington DC, les deux briseurs de glace politiques, le général Colin Powell, premier conseiller afro-américain à la sécurité nationale, président de l'état-major interarmées et secrétaire d'État, et Condoleezza Rice, première femme afro-américaine secrétaire d'État et conseillère à la sécurité nationale, suivie par le président des États-Unis Barack Obama, sont présentés à la fin de l'exposition. Ces personnalités en sont la preuve : Oui, la réconciliation et l'intégration équitable sont possibles.

(6.) La base est une tolérance .

Dans notre monde de diversité, avec 7,8 milliards de personnes si différentes, nous devons accepter et apprécier le fait que les gens sont très différents.

C'est l'ADN de la diversité et la volonté de Dieu.

Nous partageons tous le même ADN, que nous soyons noirs ou blancs, américains ou africains.

La tolérance envers les autres est nécessaire dans notre monde de diversité.

Ne nous concentrons pas sur nos différences, mais regardons ce que nous avons en commun et qui nous unit en tant qu'êtres humains à l'échelle mondiale.

Mettre en place un ministre de la tolérance et de la réconciliation et un programme national de tolérance et de réconciliation.

Voir tous les détails et nos propositions dans notre manuel d'action Mission Future Tolerance.

(7) Se souvenir toujours - ne jamais oublier.

Le passé, avec ses déceptions et ses horreurs, ne peut être défait.

Il sera amer à jamais et ne sera jamais oublié.

Mais vous avez décidé de chercher un avenir meilleur en tant que nouveau partenaire de la paix.

Nous devons honorer les victimes du temps des ombres.

C'est notre obligation.

Fixez vous-même un symbole - peut-être simplement une fleur en souvenir des victimes.

Se réconcilier avec les quelque six millions de Palestiniens qui se trouvent à l'extérieur (sur les 700 000 expulsés), comme Konrad Adenauer l'a fait en Allemagne après 1945 avec Israël et les anciens ennemis jurés que sont la France et la Pologne.

Commencez dès maintenant avec les premiers paiements symboliques pour les maisons perdues de leurs grands-parents (peut-être 50 000 dollars chacun). Le respect est important.

À cela s'ajoute le souvenir de 700 000 réfugiés juifs des États arabes.

(8) Justice et réparations.

La réconciliation passe par la justice, la réparation, le travail sur les traumatismes, le renforcement de la sécurité et une confrontation à long terme et cohérente avec le passé violent et la culpabilité des auteurs, y compris leur punition.

Entrez en contact avec les spécialistes.

(9) Opinions spirituelles et religieuses.

La réconciliation nécessite un cœur et un esprit.

Elle doit inclure l'être humain tridimensionnel avec toutes ses peurs, ses espoirs et ses racines.

La réconciliation doit inclure les aspects spirituels et religieux des populations locales concernées.

Il doit toucher nos émotions les plus profondes et libérer la positivité.

Surmonter la négativité de la haine.

Un demi-tour à l'intérieur de nous.

Une heure rare des stars de l'humanité.

Avec passion et amour humain.

Un de ces moments très émouvants de notre vie personnelle où l'on doit lutter contre les larmes et où l'on peut à peine parler parce qu'il nous touche au plus profond de notre âme.

Une alliance avec les chefs religieux et spirituels des deux parties est donc très utile.

(10.) La psychologie de la réconciliation.

La psychologie de la réconciliation pénètre au plus profond de l'être humain. Dans son cœur. Son âme. Sa psyché.

"La paix est la voie", prêche Deepak Chopra depuis de nombreuses années. Mission Future Les fondateurs Hubertus et Yvonne Hoffmann lui ont décerné le prix de la tolérance à New York en décembre 2023. La paix intérieure précède la paix extérieure. Le pardon est nécessaire. Débarrassez-vous de la haine et devenez heureux.

Le Dalaï Lama nous a dit : "Si vous voulez changer le monde, commencez par vous changer vous-même.

(11.) Rencontres entre victimes et agresseurs.

Sur le plan personnel, les victimes et les auteurs devraient se rencontrer les yeux dans les yeux. De préférence pendant plusieurs heures et plus souvent. Il faudrait peut-être impliquer le public et les médias pour apprendre et se documenter. Se souvenir des deux côtés. Écouter les deux histoires, comprendre, chercher un terrain d'entente et des valeurs communes, peut-être même s'excuser et pardonner et atteindre un nouveau niveau de coopération en matière de planification.

Une commission vérité et réconciliation devrait être créée à Jérusalem.

(12.) Respect mutuel de l'essence.

Commencez à découvrir des intérêts mutuels et une émotion commune d'humanité.

Les deux parties doivent faire preuve de respect l'une envers l'autre.

Vous voyez l'ancien ennemi d'un œil nouveau.

(13.) Mettre fin aux stéréotypes négatifs.

Souvent, des stéréotypes négatifs persistants sur l'autre groupe empêchent de prendre un nouveau départ. Il est donc nécessaire de les laisser derrière soi et de changer le regard que l'on porte sur l'autre.

(14) Le code principal de la réconciliation est la dignité .

Cela vaut pour les victimes, mais aussi pour les agresseurs.

Faire preuve d'un maximum de dignité.

Par de nombreux petits gestes.

C'est comme une crème pour les âmes blessées.

La dignité, c'est la guérison.

(15.) Dialogue - pas de murs de chœur.

Nous devons accepter d'être différents des autres. Un enrichissement et non une menace. C'est difficile pour les personnes égocentriques que nous sommes.

Nous ne devons pas construire des murs autour de nous, mais des ponts de rencontre.

Nous ne devons pas condamner les autres parce qu'ils pensent différemment de nous. Nous devons leur parler. Essayer de les comprendre. Contenir notre colère contre l'autre. Un cercle de dialogue autour du feu de camp numérique.

Le processus de réconciliation passe par le dialogue.

Le dialogue est la langue maternelle de l'humanité.

Il permet de transformer les ennemis en adversaires et les adversaires en nouveaux amis.

Le dialogue nécessite une écoute, une compréhension et un échange intensifs.

(16.) Grande réconciliation nationale.

Nous avons également besoin d'une réconciliation intérieure dans de nombreux pays déchirés, jour après jour.

Sauvegarder notre culture démocratique et notre stabilité intérieure.

Cela vaut pour Israël et la Palestine.

Lorsque des groupes sont hostiles les uns aux autres. Pour des raisons ethniques ou politiques. Nous devons l'endiguer et la remplacer par une culture de discussion équitable et humaine.

Comme aux États-Unis d'Amérique ou dans d'autres démocraties.

La réconciliation est le couronnement de la paix intérieure. La paix est le chemin.

Prions et travaillons pour cela.

(17) Patience.

Le passage de l'état d'ennemi à celui de partenaire nécessite de la patience.

Sur une longue période, avec des discussions, des réflexions, des pensées, des sentiments et des émotions.

Il englobe les cœurs, les esprits et les âmes.

Sa Sainteté le Dalaï Lama est un maître de la patience.

(18.) L'entêtement.

Il y a toujours des revers dans les vagues, les vieux préjugés repoussent.

Cela ne doit pas vous décourager.

La réconciliation doit être prêchée, apprise et illustrée encore et encore, sinon elle mourra comme une fleur sans eau.